11 septembre 1939 – Déprédations de chiens

DÉPRÉDATIONS DE CHIENS

M. Trouillard André, cultivateur à la Hélinière de Villiers-Charlemagne, trouva le 30 mai, dans l’aire de sa ferme, un agneau à moitié dévoré ; il se rendit dans le champ où l’animal avait été mis au pacage, et constata la disparition de deux brebis, dont une fut retrouvée noyée dans la mare et l’autre, portant des morsures, dut être abattue. Préjudice causé : 900 fr.

Au cours de leur enquête, les gendarmes apprirent que chez M. Poirier fils, cultivateur à la Sénéchaussée, une brebis avait été également attaquée par un chien dont on leur donna un vague signalement.

D’autre part, la gendarmerie de Château-Gontier était prévenue par Mme Hocdé, débitante au bourg de Saint-Germain-de-l’Hommel, qu’un chien avait attaqué et mordu un veau au pacage dans un champ, à 200 mètres de chez elle ; de même, dans un autre champ, une brebis fut trouvée la tête à moitié dévorée et dut être abattue, et un agneau blessé : préjudice, 600 fr.

M. Pichon Eugène, cultivateur à Saint-Germain, a également trouvé un de ses agneaux mutilés, ainsi qu’une de ses brebis ; les deux bêtes ont été abattues.

Les gendarmes se rendirent chez M. Delaunay, cultivateur à Touchevalière, qui avoua que depuis plusieurs jours son chien divaguait en compagnie de la chienne de M. Houdmont, cultivateur à la Touche de Fromentières. Chez les deux fermiers, des preuves convaincantes ont été relevées et procès-verbal dressé pour divagations de chiens et destruction d’animaux domestiques.

Il est très probable que les faits de Villiers-Charlemagne sont attribuables aux mêmes chiens,


Article paru dans La Gazette de Château-Gontier du 11 septembre 1939 (consulter).

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